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A.N.A.C.R. ISERE
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  • blog d'information relayant les activités de la section isèroise de L'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. 64 rue Ampère - 38000 Grenoble Tél : 04 76 47 04 49 / Fax : 04 76 47 43 21
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20 juillet 2015

Des Résistants de l'ANACR honorés

Des Résistants, membres de l'ANACR ont été promus dans l'ordre de la Légion d'honneur

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François Pepelnjak, Déporté Résistant, a été promu Chevalier de la Légion d'Honneur.

Travaillant dans le bassin minier du nord, il entre dès 1941 dans un groupe de la M.O.I. dont il rejoint la branche armée des FTP. Arrêté, emprisonné, puis libéré en juin 1942, il est de nouveau arrêté en septembre, va de prison en prison pour finalement être déporté en Allemagne en juin 1944. Il est libéré en mai 1945 et rentre en France.

A sa demande, la Légion d' Honneur lui a été remise par Denise Meunier dans l'intimité familiale le 7 mars dernier. Un beau moment de convivialité et d'émotion.

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samedi 18 juillet 2015- Hôtel de Ville, de Saint Martin Le Vinoux,

 Denise Meunier, Présidente de l'ANACR Isère a remis, au nom du Président de la République, à Louis Chagny la médaille de Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur

Louis est né le 14 septembre 1920 à Romanèche-Thorins en Saône et Loire. En mars 1943, il a alors 22 ans et demi, il est appelé pour le Service du Travail Obligatoire (STO), mais c'est sans compter sur sa détermination et son patriotisme !!! Il refuse et prend le maquis. Il rentre dans le groupe FTPF des « Sans Culottes » nom prédestiné, pour un groupe qui fit beaucoup parler de lui. Louis participe à beaucoup de sabotages et en particulier à des déraillements de trains rendant la tâche très difficile à l'ennemi.

En août 1943, il échappe à une attaque des GMR contre son groupe. 7 d'entre eux sont arrêtés. Le tribunal le condamne à 10 ans de réclusion par défaut. Se sentant en danger, il rejoint un maquis du Mâconnais, afin de continuer ce qu'il estime être son devoir, « la Resistance ». Malheureusement une dénonciation coupe son élan, il est arrêté le 22 février 1944, par les gendarmes français. Belle prise pour ceux-ci, car Louis est considéré comme un dangereux terroriste, Il est conduit à la prison de Mâcon où il restera 2 mois. Transféré à Lyon à la prison St Paul, où il est libéré en même temps que la ville début septembre 1944.

Après la guerre, il rencontre Andrée Valoatto, ils se marient le 16 novembre 1946 à Arvillard en Savoie, 3 filles et 2 garçons naîtront de cette union. Louis intégra naturellement l' ANACR de St Egrève, dont il fut le trésorier et le porte drapeau.

11Jo Vittaz recevra des mains de Denise Meunier l'insigne de Chevalier dans l'ordre de la légion d'honneur au cours d'une cérémonie à Morestel le 24 juillet prochain

Son parcours

L'obligation des Chantiers de Jeunesse est étendue à tous les jeunes français de la zone libre. En mars 1943, Jo Vittaz fut convoqué à ce service de 8 mois. Il rejoindra donc Cormatin en Saône-et-Loire.  Au fil des mois, il deviendra aide infirmier aux cotés du médecin-chef à l’infirmerie de Chissey-lès-Mâcon. Au bout de 5 mois, il obtint une permission de 10 jours. A la fin de cette permission, il décida de ne pas rejoindre le camp car il risquait la déportation au STO. Sachant la probabilité d’être recherché pour désertion, il partira se cacher dans la famille bugiste, à Parves plus exactement. Il ne rentrera dans sa famille qu’au début mai 1944. Il rejoindra alors la Résistance qui s’organisait dans la région morestelloise et ce fut le maquis d’Ambléon où il fut  incorporé à la fameuse 4ème section dite la «volante».

Il participera à tous les combats de la Résistance: Leyssin, Ruy, Montalieu, l’Isle-d’Abeau, la libération de Bourgoin et Jallieu, La Verpillière, Grenay, Saint-Laurent-de-Mure.

C’est à Saint-Bonnet-de-Mure, face aux blindés ennemis, qu’il fut gravement blessé aux jambes et au bras. Deux camarades, Pierre et Bill sous leurs noms de guerre, l’ont mis sur une couverture et l’ont traîné, à travers bois, sous la mitraille ennemie. Puis à travers champs jusqu’à Saint-Pierre-de-Chandieu où il recevra les premiers soins. Emmené dans la nuit à l’hôpital de Bourgoin où il sera opéré, il sera transporté le lendemain à l’hospice de Morestel appelé pour la circonstance «Hôpital FFI» par le docteur Lazarovici chargé des soins aux blessés et malades. C’était le 29 Août 1944.

Début octobre, il sera transféré à la Clinique Mutualiste du Rhône Trarieux, jusqu’au 22 novembre. Après 6 mois de convalescence, il rejoindra son unité sur la frontière espagnole fin mai 1945, puis le départ pour la Lorraine au 8ème R.I. à Sarrebourg en Moselle. Enfin, il sera libéré fin Septembre 1945.

Jo Vittaz est aussi titulaire des décorations suivantes : Croix du Combattant -  Croix du Combattant Volontaire – Croix de Guerre 39/45 avec étoiles de bronze - Insigne des Réfractaires- Médaille Militaire.

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Commentaires
J
Bonjour, je suis la fille de Hélène DROTZ,née en 1920, décédée en 1995, ayant participé à la résistance à partir de juillet 44 dans le maquis de l'Oisans. Elle a occupé des postes de secrétaire dans différents bataillons : "sous-secteur 5", 10° bataillon FTPF, 9° bataillon FTPF. Le 1er octobre elle devient secrétaire au bataillon de marche de Belledonne qui deviendra le 15° Bataillon de Chasseurs Alpins. Je recherche des documents retraçant son parcours de résistante si toutefois ils existent. Peut-être pouvez-vous m'aider ?<br /> <br /> Mes coordonnées sont : Mme MILLERET Danielle, Le Bois des Crozes, 19230 BEYSSAC;<br /> <br /> Merci
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R
Bonjour,<br /> <br /> Nous avons des éléments concernant votre grand-père et nous sommes en contact avec Jo Vittaz.<br /> <br /> Nous contacter à l'adresse suivante : contact@anacr-morestel.fr.<br /> <br /> Bien codialement
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B
Bonjour, je suis un petit-fils de Marcel Parisot, qui combattait lui aussi au sein du maquis d'Ambléon et qui tomba à Montalieu-Vercieu le 1er aout 1944. Dans sa si courte vie, il eu le temps d'avoir un unique enfant, ma mère. Elle avait juste un an au moment du décèse de son père, et aura donc dû grandir sans lui.<br /> <br /> M. Jo Vittaz a combattu à ses côtés : puis-je vous demander s'il m'est possible de le joindre, et si oui à quelle adresse, pour lui demander s'il garde souvenir de ce compagnon, malgré les plus de 70 ans qui se sont écoulés depuis ?
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