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A.N.A.C.R. ISERE
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  • blog d'information relayant les activités de la section isèroise de L'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. 64 rue Ampère - 38000 Grenoble Tél : 04 76 47 04 49 / Fax : 04 76 47 43 21
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30 décembre 2014

L'ANACR réunie en Congrès départemental à Vienne

L'ANACR réunie en Congrès départemental à Vienne le 21 septembre 2014

DSCN0135

Les interventions 

Accueil et ouverture : Alfred Rolland Vice président départemental

Ce matin nous sommes réunis à Vienne pour le Congrès Départemental de l'ANACR.

Au nom du Bureau Départemental, je vous souhaite à tous et à toutes la bienvenue et vous remercie d'être là en dépit des contraintes de santé, d'emploi du temps, d'obligations diverses que chacun d'entre vous peut avoir.

Nous sommes , malgré les années qui passent, toujours présents pour cette matinée de travail et vous voir, Résistants, Résistantes et Amis dans cette salle des Fêtes, généreusement offerte par  Thierry Kovacs, Maire de  Vienne, que nous remercions vivement, prouve que l'ANACR a encore un potentiel pour agir et continuer ses nombreuses activités et qu’elle est une force qui compte dans le monde combattant de notre département.

Que cette matinée soit riche en discussions, dans l’esprit de fraternité et de confiance, que, depuis la création de l’ANACR en Isère, les Résistants et Résistantes ont gardé de leurs années communes de combat,  et qui perdure aujourd’hui avec nos Amis.

Je salue et remercie les personnalités qui nous font le plaisir d’être à nos cotés ce matin.

- Erwan Binet - Député de l’Isère, représentant Alain Cottalorda, Président du Conseil Général, Joelle Huillier Députée de l'Isère, Roger Porcheron - Ancien maire d Estrablin, Gerald Eudeline   ancien Vice-président du Conseil Général – ancien Conseiller régional de Rhône-Alpes - Ancien maire-adjoint de Vienne, Michèle Josserand  - Présidente déléguée de la FNDIRP

Des élus pris par d’autres engagements se sont excusés et nous envoient un amical message pour des travaux fructueux.

Alain Cottalorda  - Président du Conseil Général, Michel Savin - Sénateur, Bernard Saugey - Sénateur, Jean Pierre Barbier - Député, Marie Noëlle Battistel - Députée, François Brottes - Député, Michel Destot - Député, Michel Issindou - Député, Alain Moyne Bressan - Député, Olivier Veran  - Député, Renaud Pras - Directeur départemental de l’ONAC, Olivier Cogne - Directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, Rahon Michel - Président de l’AFMD, Jean Pierre Celse - Président Délégué de l'Amicale des Déportés, Résistants, Internés et Familles du 11 Novembre 1943,Florence Gouache - sous préfet de l’arrondissement de Vienne, Martine Feta - Maire de Pont Evêque, Gérard Raynaud, M. Biche-Berger – Président des Médaillés Militaires  Vienne

Je donne la parole à Michel Vallon pour rendre hommage à nos camarades disparus. 

Hommage aux disparus

 De nombreux camarades, nous ont quittés depuis le Congrès de La Verpillière en septembre 2013.  De valeureux et fidèles Résistants, des Amis dévoués.

Nous ne pouvons donner leurs faits de Résistance ce serait trop long mais nous allons, en les citant, leur rendre l’hommage que leurs engagements méritent.

 Nous allons également évoquer nos camarades des Comités locaux en espérant n’en oublier aucun. Si certains nous ont échappé,  nous les associons à cette triste liste et avons une pensée pour eux.

 

En silence, sans applaudissement, c’est debout, si vous le voulez bien, que nous rendrons hommage à la mémoire de ceux que nous avons tant aimés et appréciés et dont la place reste à jamais inscrite dans l’ANACR

 Ils ont fait de l’ANACR la plus importante association d’anciens résistants et résistantes de l’Isère et bien que disparus depuis 5 ans, nous  nous devons de rappeler leur mémoire.  Nous nous souvenons de nos chers Présidents et ne les oublions pas

Pierre Fugain

Jean Cerantola

Gabriel Madeva

ainsi que notre cher René Mouchet Secrétaire départemental

Membres du Comité d’honneur

Roger Emery - St Egrève

Georges Letroïcq - Vif

Jean Mocetti - Seyssinet

Germaine Vallier  - Vizille

Lucien Villien - Echirolles

Membres du Bureau départemental

Albert Potton - Fontaine - Secrétaire Départemental

Membres des Comités

La Bièvre

Roger Pontet - ami

Cremieu

Paulette Barnez - amie

Albert Perrin

Jean Védrine

 

Echirolles

Paul Girard

Fontaine

Jacques Collier

Emile Raspail -  ami

Roncchini Henri

Grenoble

Rolland Anselmet

Aimé Berthollet

André Chanet

Roger Fleury

Paul Guillerminet

Laporte Fernand

Marcel Peretti

Haut Grésivaudan

Louis Ailloud

Guido Casaroti

Roger Evrard

Gustave Raffin

Irène Tardy - amie

Morestel

Joseph Atzori

Jean Billard

Albert Corbex

Sereno Cussigh

Maurice Luya

Jean Pierre Perret - ami

Le Pont de Beauvoisin

Anthelme Vuillermet

Roussillon

Raymonde Charnot - amie

Roger Mondange - ami

St Egrève

Roger Bernard

Pierre Eyglument

Paul Giraud

René Michalon

Christian Michelet

Robert Viboud

St Martin d’Hères

Francis Brefort - ami

Victor Platel

 Seyssinet

Denis Lamarca

Vienne

Vera Bazin - amie

Josette Geray - amie

Juliette Grégoire - amie

Alba Llorente

Madeleine Moulin - amie

Vif

Michel Gasparini

Vizille

Guy Barathon

Marie Combe - amie

Sauveur Giordano

Serge Gros - ami

Nous voulons associer  à cet hommage

une figure de la Résistance iséroise, Dario Giraldo, Président des Maquis de l’Oisans. Il n’était pas membre de l’ANACR avec nous avions des liens très amicaux. 

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Allocution de bienvenue par  Pascal Nely Président du comité de Vienne

Je tiens tout d'abord à remercier les Résistants et les Amis qui ont fait le déplacement à Vienne. Je veux aussi remercier les personnalités qui sont présentes à notre congrès. Je veux surtout remercier la municipalité pour l'aide qu'elle nous a apporté, en personnel et moyens matériels, afin que ce congrès se déroule dans de bonnes conditions.

Notre comité, comme beaucoup d'autres, a des moyens qui ne lui permettent pas d'accomplir beaucoup de choses.

Nous sommes présents à toutes les commémorations, avec trois dépôts de gerbes chaque année. Il y a trois semaines, nous étions présents lors des cérémonies commémorant les 70 ans de la Libération de Vienne.

Car Vienne, comme toute la France a été occupée. Comme partout, la Résistance s’y est développée. Mais il y eut aussi des tragédies, comme les arrestations du 25 mai et l'exécution le 30 de Muray et Tardy. C'est aussi l'attaque du Biberot et le massacre des maquisards le 18 juin, le 27 juin le massacre du pont du Suzon, l'assassinat de 7 viennois, dont Jules Dedieu, à Châtillon-d'Azergues le19 juillet.

 Mais il ne faut pas oublier que si les nazis sont coupables, rien ne put se faire sans l'aide de français. Car les boches ne connaissaient ni les personnes, ni les lieux. Toutes les arrestations ont été faites par la milice, avec à leur tête Francis André dit gueule tordue, secondée parfois par les nazis. C'était aussi une guerre franco-française, pourtant on ne l'apprend pas dans les écoles. Aussi bien au Biberot qu'au pont du Suzon, notre comité est présent avec son porte-drapeau tous les ans.

Mais la mémoire n'est pas tout. Il faut aussi voir l'avenir afin que le passé ne revienne pas.

Car la bête immonde n'est point morte. Dans chaque pays de l'Europe, elle dresse ses crocs, où l’extrême droite engrange de plus en plus d'élus, et se montre des plus arrogantes. L'ANACR doit rester vigilante.

Pour finir, je veux rappeler que notre comité a été endeuillé par les décès de 4 de ses membres depuis le dernier congrès départemental.

Je vous souhaite un bon congrès à tous.   

Accueil par Thierry Kovacs Maire de Vienne.

Madame la Présidente

Madame la Présidente déléguée

Messieurs les Vices Présidents

Monsieur le Président du Comité de Vienne

Monsieur le Président des Combattants Volontaires de la Résistance section 6- ( Bernard Olagnon)

Monsieur le Président de la FNACA 

Monsieur le Vice Président du comité de la Légion d'Honneur

Monsieur Georges Pipard Membre du comité de la Légion d'Honneur, Commandeur de la Légion d'Honneur pour lequel j'ai la plus grande admiration.

Mesdames, Messieurs membres des associations patriotiques

Madame la Conseillère Générale

Mesdames, Messieurs

Tout d'abord je tiens à vous remercier au nom des Viennoises et des Viennois que je représente, d'avoir choisi notre ville pour ce congrès départemental de l'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance.

Vous êtes dans la salle du Manège qui sera bientôt entièrement rénovée.

Votre présence parmi nous en ce dimanche de septembre, 20 jours après la date anniversaire de la libération de notre ville il y a maintenant 70 ans, donne encore plus de sens au devoir de mémoire que, nous élus, qui n'avons pas connu cette époque, continuons de poursuivre.

Le 1er septembre dernier comme vous le savez, nous avons célébré dignement cet anniversaire et je remercie encore toutes celles et tous ceux qui ont participé à la réussite de cet événement. Sans oublier les associations patriotiques, les anciens combattants et résistants de Vienne qui étaient présents ce jour-là.

Monsieur Jean ARMANET n'a pas pu se joindre à nous aujourd'hui mais je tiens à souligner combien j'ai été honoré de sa présence à mes côtés le 1 er septembre; honoré de la présence de celui qui a fait partie des résistants viennois.

Vienne a compté de nombreux résistants, l'Histoire a retenu un peu plus de 80 noms, mais combien d'anonymes, combien de Viennoises et de Viennois ont aidé même modestement celles et ceux que l'histoire a retenu.

Célèbres ou anonymes je ne peux les citer tous mais permettez-moi quand même d'en citer quelques-uns.

Jean OLAGNON qui fut à la tête du comité de libération, dont le fils Bernard OLAGNON poursuit l'oeuvre de mémoire de la Résistance et des anciens combattants.

Je salue la mémoire de Danielle RUSHER, de Joseph DOMEYNE, Louis BUISSON, Jean-Antonin TARDY et Joseph MURAY, Jules DEDIEU, le Capitaine Raoul SONDAZ, Marcel BEYRON, Jean-Daniel BERGER sans oublier bien entendu Alban VISTEL.

Sans omettre de citer Lucien HUSSEL, Maire de Vienne, Questeur de l'Assemblée Nationale et qui avait refusé le pouvoir de Vichy.

Vous connaissez mon attachement aux valeurs du Gaullisme.

J'aimerai rendre hommage au Général de Gaulle. Celui qui le premier a refusé la paix avec l'occupant. Celui qui a su coordonner, organiser et fédérer ces forces combattantes de la Résistance pour en faire une armée, une armée de l'ombre, une armée française sans uniforme mais pas sans valeur, pas sans honneur.

Lors de la cérémonie du 1 er septembre à Vienne, nous avons eu la chance de pouvoir assister le soir, à la projection du film « les jours heureux » sur le Conseil National de la Résistance.

Je sais quel poids dans notre histoire et dans notre vie quotidienne encore aujourd'hui nous devons au Conseil National de la Résistance.

Enfin, je vous invite si ce n'est pas déjà fait à vous rendre au premier étage de la salle des Fêtes pour visiter l'exposition sur la libération de Vienne qui se déroule jusqu'au 28 septembre.

L'entrée est gratuite et vous pouvez vous y rendre aujourd'hui de 14h à 18h.

II me reste à vous souhaiter un excellent congrès départemental ici à Vienne. Je ne pourrais malheureusement pas assister à l'ensemble de vos travaux tant ce week-end est riche de manifestations sportives et culturelles à Vienne

Mais je vous retrouverai au Monument de la Résistance et de la Déportation pour rendre un hommage officiel à toutes celles et tous ceux qui ont donné jusqu'à leur vie pour que nous vivions aujourd'hui en paix, dans un pays libre. Nous ne devons jamais les oublier

Je vous remercie.

 

 

 

 

Rapport d’activités par Françoise Micolaud, Vice Présidente départementale

Chers Résistants et Résistantes, chers Amis,

En septembre 2012, nous avons tenu à La Verpillière notre  congrès départemental. Ce matin nous nous réunissons à Vienne, dans cette salle du Manège et même si l’assemblée présente n’est pas aussi nombreuse que nous l’avions espérée, nous retrouver ensemble est toujours un temps fort  dans la vie de notre association, il nous permet de mesurer le travail accompli, ou pas d’ailleurs, et de prévoir celui des mois à venir. Le choix de Vienne n’est pas dû au hasard.

La principale raison c’est l’histoire qui nous la fournie. Dans le Bas-Dauphiné la participation des Résistants et des Résistantes à la lutte contre l’occupant nazi a été importante, et Vienne, qui vit les meilleurs de ses enfants se lever pour résister, paya un lourd tribu. Ici en cette terre, tombèrent des hommes engagés dans les combats de la Libération fin août 1944. Je vous conseille la lecture ou relecture du livre de notre regretté camarade Jean Daniel Berger qui, dans « Comme un essaim de guêpes… » Résistance et guérilla en R1, secteur VI Rhône –Isère, en  retraça brillamment l’histoire.

La seconde raison tient dans l’activité du  comité ANACR de Vienne qui, malgré la disparition de nombre de ses Résistants, reste en activité encore aujourd’hui avec son président que vous venez d’écouter, Pascal Nely et l’arrivée de nouveaux amis. Merci à eux tous.

Enfin Thierry Kovacs, Maire de Vienne a mis à notre disposition gracieusement cette salle du Manège, ainsi que ses services techniques sans qui rien n’aurait été possible. Il a répondu favorablement à toutes nos demandes et sa présence ce matin témoigne de son soutien à notre association. Nous le remercions chaleureusement de toute l’aide qu’il nous a apporté pour la préparation de notre réunion et nous adressons aussi nos remerciements au personnel qui a œuvré pour que nous soyons accueillis dans de bonnes conditions.

Résistants et Amis agissent ensemble pour maintenir  l’ANACR

Dans notre département, nous avons su anticiper, et cela grâce aux prises de position visionnaires de notre Président Pierre Fugain puis à  la ténacité de Jean Cerantola, l’intégration des Amis au sein de l’ANACR, et lorsque la décision sera prise au Congrès national de Limoges en 2006 de faire de l’ANACR et des Amis de la Résistance une seule et même association, en Isère nous serons plus que prêts. A présent nous ne pouvons qu’être satisfait de la préscience de nos regrettés Présidents et de la volonté des membres Résistants de l’ANACR de donner aux Amis toute leur place dans les instances dirigeantes locales et départementale. Ce renforcement de nos rangs était et demeure la condition pour gagner notre pari : que l’ANACR continue, qu’elle reste mobilisée pour poursuivre les objectifs fixés, particulièrement transmettre l’esprit de la Résistance et ses valeurs.

En regard de nos effectifs au 31 décembre 2013- 136  résistants et  289 amis, le constat est sans complaisance, nous perdons des adhérents et pas seulement des Résistants (e) mais aussi des Amis, qui souvent avaient l’âge ou presque des résistants, mais pas toujours. Ce qui ne signifie pas que nous ne faisons pas de nouvelles adhésions amies mais simplement qu’elles ne compensent pas les décès et les non ré-adhésions. Des comités locaux, la Bièvre, Vif, la Tour du Pin se sont dissous faute d’adhérents encore valides. Même si nous restons un des départements ayant un bon taux d’adhésions nous constatons que nous n’arrivons pas à augmenter significativement le nombre de nos adhérents alors qu’il est certain que de nombreuses personnes, en accord avec nos objectifs et les valeurs que nous défendons pourraient nous rejoindre. De congrès en congrès nous appelons à renforcer nos rangs, c’est une question de survie, cela ce voit ce matin.

Mais tout n’est pas noir. Nous constatons que l'ANACR, demeure, et de très loin, la plus importante association d’Anciens Combattants de la Résistance dans notre département et qu’elle joue un rôle de premier plan au sein du monde combattant. De même, tout au long des célébrations pour le 70ème anniversaire de la Libération, comme pour la Journée de la Résistance, les collectivités territoriales se sont adressées au comité départemental et aux comités locaux pour accompagner, parfois piloter et toujours être présents aux cérémonies

L’ANACR s’implique dans le respect des dates commémoratives.

Les dates qui marquent le souvenir des évènements de la Seconde guerre mondiale doivent continuer à être célébrées et l’ANACR demeure présente le plus possible, bien décidée à ne rien lâcher et à faire en sorte qu’aucune confusion mémorielle ne puisse s’installer concernant ces commémorations.

Nous participons  à de nombreuses manifestations et cérémonies du souvenir organisées dans les communes du département et particulièrement à Grenoble, avec nos drapeaux, nous déposons des fleurs, souvent nous prenons la parole : 8 mai capitulation de l'Allemagne nazie, 6 juin débarquement, 18 juin appel du Général de Gaulle, 22 août libération de Grenoble et son agglomération, hommage à Eugène Chavant, au Docteur Valois, 5 novembre Croix de la Libération remise par le général de Gaulle en 1944 à Grenoble, 11 novembre armistice 14-18,  juillet- août combats du Vercors, de l’Oisans, du Grésivaudan et partout dans le département du Nord au Sud, d’Est en Ouest, anniversaires des assassinats de Résistants, de maquisards. Impossible de citer tous ces temps de recueillement et d’hommage tant les isérois se sont illustrés souvent tragiquement dans la Résistance et le combat pour la Libération, la Liberté, la Paix.

L’ANACR a œuvré durant plus de 25 ans pour que le 27 mai, date de la création du CNR, devienne  "Journée Nationale de la Résistance". La bataille fut rude mais enfin, après le vote au Sénat en mai 2013, l’Assemblée Nationale, dans la nuit du 9 juillet 2013, a voté à l’unanimité la création de la "Journée Nationale de la Résistance" rendant hommage à ceux et celles qui ont permis que la France soit libre, retrouve sa place au sein des grandes nations et que les idéaux républicains sont rétablis.  Le 27 mai 2014 a été dignement célébré dans de nombreuses communes du département et nous souhaitons que chaque 27 mai soit l’occasion de se rassembler devant les monuments mais aussi d’aller à la rencontre des jeunes génération pour évoquer la Résistance et ses valeurs.

Depuis trois ans, pour le 8 mars, journée internationale des femmes, toujours avec la ville de Grenoble, devant la plaque qui leur est dédiée sur le Mur du souvenir, au rond point des Martyrs, nous avons tenu à rendre un hommage à toutes les femmes engagées dans la Résistance. Ces Résistantes dont  le rôle important et souvent déterminant reste  au pire occulté, au mieux minoré. Nous n’avons pas oublié les femmes déportées qui furent nombreuses à subir cette terrible répression et bien peu à revenir de sinistres camps de la mort nazis pour témoigner de l’horreur absolue.

L’ANACR et la transmission de la mémoire de la Résistance

Transmettre cette mémoire est pour l’ANACR un devoir, une nécessité. Nous continuons à participer à toutes les initiatives qui œuvrent à cette transmission : l’intervention  de Résistants lors des journées organisées dans de nombreux lieux mémoriels du département par  la Ligue de l'Enseignement : « Résistances en chemin », nos rencontres dans les écoles primaires, les collèges, les lycées à la demande des enseignants, de jeunes pour leur parler de la Résistance, les aider, les encourager à participer au Concours National de la Résistance et de la Déportation.

Enfin  nos Rendez-vous de la Résistance qui après dix ans du Festival du Film sur la Résistance ont pris le relais. En 2013 la 3ème édition a été un beau succès. Et nous allons commencer à préparer ceux de 2015, toutes les bonnes volontés seront les bienvenues, que ce soient nos adhérents, les communes ou autres. Nous avons noué depuis la création du Musée de la Résistance et de la Déportation des liens forts, répondu positivement chaque fois que l’équipe du Musée ou l’association des Amis du Musée, nous a sollicités et avons organisé en commun de nombreuses activités, particulièrement pour nos Festivals et Rendez-vous. Nous travaillons aussi avec les associations de mémoire, comme l’Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation - l’AFMD- dans le cadre de  la semaine Mémoire et Résistances à Seyssins

L’ANACR tient sa place au sein du monde combattant et à l'extérieur

Nous sommes  dans divers organismes : Conseil départemental  pour les Anciens Combattants et Victimes de Guerre et la mémoire de la Nation sous la présidence du Préfet, jury départemental du Concours de la Résistance et de la Déportation, conseil d'administration de l'Association des Amis du MRDI, UFAC Féfé Rolland en est le Président d’honneur. Nous avons des relations privilégiées avec la FNDIRP dont nous saluons ce matin la présence de la Présidente départementale. L’ANACR est soutenue par les collectivités, le Conseil Général avec une subvention annuelle de fonctionnement et pour les rendez-vous, les Municipalités particulièrement Grenoble où se trouve notre siège, la Métro avec la publicité pour Résistance Isère, les communautés de communes qui  attribuent des subventions.   Ces aides des collectivités territoriales sont très importantes pour la vie de l’ANACR mais hélas elles diminuent, notre trésorier va vous en parler dans son rapport.

Pour notre part nous n’omettons jamais de nous adresser à toutes les associations du Monde Combattant et de mémoire, de les inviter, dans un souci de pluralisme et parce que nous pensons qu’il faut resserrer des rangs qui s’éclaircissent et dans un climat apaisé et débarrassé de vaines querelles, se mobiliser pour assumer pleinement le rôle de nos associations.

L’ANACR demain

Les 10.11.12 octobre le Congrès National se tiendra à Brive la Gaillarde, la délégation de l’Isère sera forte de 18 participants, les cérémonies du 70ème anniversaire de la Victoire le 8 mai 1945 sur le nazisme, la Journée Nationale de la Résistance le 27 mai, les rendez-vous de la Résistance, les rencontres avec les jeunes, le renforcement de nos adhérents, les relations  avec le MRDI, la vie interne de nos comités, les droits des Anciens Combattants sont inscrits à notre calendrier 2015. Et nous continuerons à nous investir, comme l’ANACR le fait depuis sa création en 1957, pour le respect de la vérité historique, la lutte contre les négationnistes et les falsificateurs, la défense des valeurs de la Résistance, le respect des droits de l'homme, le maintien des acquis du programme du CNR.

Vous voyez chers Camarades, chers Amis que les mois à venir nous aurons de quoi nous occuper ! La direction départementale compte sur la mobilisation de tous les adhérents.

 Pour que vive encore longtemps une  ANACR grande et forte  avec vous !

 Rapport financier par Michel Vallon, Trésorier départemental                               

 

 Mesdames, Messieurs, chers camarades,

 Vous avez sous les yeux le bilan de l'année 2013, ainsi que pour rappel, ceux de 2011 et 2012.

 A fin 2013, le total de l'actif, c'est à dire ce que nous avions en banque, s'élevait à 6626,43 € repartis comme suit :

 Caisse d'épargne, compte courant                     49,16 €

Caisse d'épargne, Livret A                                            446,29 €

Banque Postale, compte courant                              6130,98 €

 Remarque :

Pour une facilité de gestion, il serait souhaitable de fermer compte et Livret de la Caisse d'Epargne, et verser l'argent sue la Banque Postale.

Le résultat de l'exercice 2013, s'élève à – 1245,56 €, reparti comme suit :

 Banque postale                   387,88 €

Caisse d' Epargne       – 1633,44 €

 Vous pouvez vous apercevoir que depuis quelques années, les résultats d'éxercice sont négatifs:              

                        2011               - 7542,44 €

                        2012               - 8965,97 €

                        2013               - 1245,56 €

C'est à dire que nos dépenses sont plus élevées que nos recettes.

 Ceci est dû: A la baisse du nbre d'adhérents, donc baisse des cotisations.

 Aux baisses importantes des subvention

 Aux augmentations diverses et variées telles que assurance, cotisation sociales, affranchissement, informatique, déplacements, etc...

 Nous avons épuisé le petit matelas que nous avions.

 Pour 2014, au 1er août, le résultat de l'exercice s'élève à : - 4791,93 €

 Au mois de juin,nous étions quasiment en cessation de paiement, les subventions tardant à tomber.

 Nous devons remercier, l'AAMRDI (Amis du Musée de la Résitance et de la Déportation ) qui nous ont fait une avance de trésorerie de 2000 €, que nous avons remboursé fin août lorsque les subventions sont arrivées.

 

En juillet nous avons provoqué une réunion extraordinaire avec quelques membres du bureau pour annoncer la situation et réfléchier sur les pistes envisageables d'économie ou de rentrées d'argent possible, sachant que les subventions vont très certainement continuer à descendre.

 Voici ce qui a été envisagé :

 Changement du contrat de Tel qui ferait une économie de environ 300 € / an.

Edition d'une lettre à toutes les mairies du département, signée par Annie DAVID, Michel Destot, et Bernard Sauget, afin de les convaincre de prendre un abonnement à notre revue.

Economie sur le coût des gerbes, nous sommes passé de 100 à 80 €

Recherche de pub supplémentaires à caractère viable, et qui fasse au minimum une demie page.

Renégocier le prix de l'impression de la revue, revoir l'imprimeur qui semble t'il à beaucoup moins de travail qu'avant.

Economie sur les déplacements et hébergements si possible.

Nous avons fait un appel aux dons auprès des Comités, certains ont répondus présent et nous les en remercions ici chaleureusement.

 A ce jour, il n'y a pas de petites économies, nous devons tout faire pour économiser au maximum.

Je vous remercie pour votre attention.

 

 Rapport moral par Martine Peters, Présidente déléguée

Notre congrès départemental se réunit ce matin, dans une région communément appelée  Isère Rhodanienne, dans une ville Vienne, si proche de Lyon, que parfois on pourrait douter de son appartenance au Dauphiné. Pourtant c’est, à l’évidence, une région, une ville qui furent terre de Résistance et où les hommes et les femmes se levèrent pour libérer l’Isère, puis pour beaucoup continuèrent jusqu’à la libération de toute la France et la victoire sur l’Allemagne nazie. Ce département berceau de la Révolution française, s’est toujours inscrit dans les grandes heures de l’histoire de notre pays et Vienne, depuis l’époque romaine, a su y tenir sa place.

En cette année du 70ème anniversaire de la Libération il n’est pas anodin de tenir notre congrès, afin de rappeler avec force que la libération de la France, et particulièrement de l’Isère, a été réalisée grâce à l’action conjointe des Armées alliées, des Forces Françaises Libres - les FFL- et de la Résistance intérieure -les FFI-. C’est d’autant plus important que les forces des Résistants et de Résistantes s’amenuisent et que leurs voix risquent de s’éteindre si nous n’y prenons pas garde. Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de vous faire part de mon inquiétude, en constatant que, pour la première fois depuis la création de l’ANACR, à la fin des années 1950, notre Congrès  n’a pas su mobiliser largement nos adhérents et surtout que peu de nos camarades Résistants sont présents. Les raisons en sont multiples et il n’est nul besoin de les énumérer mais il nous faut prendre conscience, chacun et chacune, et de manière urgente, que l’affaiblissement de l’ANACR entrainera, automatiquement, l’affaiblissement du message de la Résistance.

Pourtant, vous voyant depuis le début de nos travaux, attentifs, concentrés, concernés, comment ne pas penser à nos chers Résistants Résistantes, que nous avons tant aimés, et qui nous ont quittés. Ils seraient fiers malgré tout de voir que  leurs divers combats  menés pour certains depuis 1954 n’ont pas été vains, puisque vous continuez,  à être attachés à l’ANACR, à la porter, souvent, dans vos comités, à bout de bras et de force, à donner de votre temps pour qu’elle continue à agir.

Parce qu’au Congrès national de Limoges en 2006, les Amis de la Résistance sont devenus membres à part entière de l’ANACR, il est devenu aussi de leur responsabilité que perdure  notre association, son passé, son patrimoine, son influence, son rôle moral. Ainsi, face aux attaques du temps qui s’accélèrent et obligent d’autres prestigieuses associations à décider la dissolution, s’appuyer sur les Amis de la Résistance relevait d’un indéniable sens pratique mais aussi d’une vision intelligente de l’avenir, permettant d’insuffler une énergie nouvelle pour garder en vie et en parfait état de marche la plus grande association d’anciens et anciennes combattantes de la Résistance. Certes, cela devient difficile mais si le chemin parcouru a parfois été un peu chaotique nous l’avons parcouru ensemble et nous allons continuer aussi longtemps que possible, parce que les Résistants nous ont légué aussi un devoir sacré : continuer l’ ANACR, ses combats, et en transmettant l’histoire de la Résistance,  en pérenniser les valeurs et les garder vivantes.

L’ANACR  poursuit de nombreuses batailles, certaines sont à notre avis primordiales. A commencer par notre opposition ferme et définitive à la loi qui a fait du 11 novembre une journée d’hommage à tous les morts de tous les conflits, même si les autres commémorations sont maintenues. L’ANACR a exprimé son désaccord total avec cette démarche. En premier lieu parce que l’ampleur des sacrifices liés à la première Guerre mondiale, près d’un million et demi de morts, des millions de blessés et gazés, des millions de veuves et d’orphelins, justifie pleinement que l’on garde au 11 novembre sa spécificité dans notre mémoire nationale. Nous ne pouvons accepter que les autres dates de mémoire associées à d’autres conflits, ayant eux aussi marqué profondément notre histoire nationale, associés à des pertes humaines douloureuses pour de nombreuses familles de notre pays mais aussi d’autres, soient potentiellement remises en cause par une mesure qui, quelles que soient les précautions oratoires prises, s’inscrit de facto dans une logique pouvant ouvrir – du moins à terme - la porte à la Journée unique du souvenir, ce qu’avec l’UFAC nous avons combattu, et que nous combattrons encore.

Commémorer les dates de notre histoire sans confusion mémorielle c’est honorer les acteurs de ce passé mais c’est surtout respecter ce nécessaire devoir  de  mémoire qui permet de préserver l’avenir. Nous tenons à ce que le sens antifasciste, démocratique, humaniste et patriotique du combat et du sacrifice des Résistants et des Français Libres contre la barbarie, pour libérer la France de l’occupation nazie et de ses complices pétainistes, pour abattre le fascisme et le nazisme soient bien présents lors  des cérémonies.  Restons vigilants et présents car il en va non seulement du maintien de la vitalité des cérémonies patriotiques, temps de recueillement mais aussi de cohésion nationale.

Et méfions nous de ce vent mauvais qui recommence à souffler et qui voudrait, au nom de la crise économique, limiter les jours fériés, avec le risque de toucher une fois encore au 8 mai.  Soyons aussi vigilants en ce qui concerne les noms qui pourraient être inscrits sur les monuments aux Morts à l’occasion de la célébration du 11 novembre. Certains tenteront, tentent déjà, de se glisser dans cette faille ouverte et d’effacer, en gravant un nom dans la pierre, un passé peu glorieux voir sanglant. Ceux qui sont tombés lors des deux conflits mondiaux et les jeunes militaires qui tombent encore aujourd’hui au nom de la France, même si nous n’approuvons pas forcément les combats où ils sont engagés, ne méritent pas de se trouver associés à des traîtres ou des assassins. Ne laissons pas le nom d’anciens collabos, d’anciens miliciens morts entre 1944 et 1945, ou d’anciens de l’OAS, souillés les monuments de la France de l’honneur. De même que nous n’admettons pas que des partisans d’idéologies héritières de celles qui conduisirent le monde au bord du chaos, tentent de s’approprier des lieux de mémoire, en y déposant des gerbes et  en s’y rassemblant Attention aussi à certaines déclarations qui semblent manquer de réflexion, comme celle d’une députée iséroise qui n’hésite pas à faire un amalgame entre les résistants qui subirent les atrocités des occupants et de leurs valets pétainistes et les individus qui ayant trahis, collaborés et /ou étaient du coté des tortionnaires, ont été exécutés par la Résistance. Aucune faiblesse, compromission, oubli des actes de ces individus ne peuvent être tolérés,  l’ANACR s’opposera  fermement à tout recours des familles, qui dédouaneraient de leurs actes ceux qui, aux heures sombres de l’occupation allemande et de l’Etat de Vichy se sont compromis. Et nous invitons les élus, de quelque bord qu’ils soient, à être prudents dans leurs déclarations, nous sommes à leur disposition, s’ils le souhaitent, pour les éclairer sur ces sujets difficiles et complexes.

Notre bataille pour l’instauration d’une «Journée Nationale de la Résistance», le 27 mai, date anniversaire de la création en 1943 par Jean Moulin du Conseil National de la Résistance a enfin porté ses fruits en juillet 2013 avec le vote du Parlement. Cette journée, que l’ANACR depuis plus de 25 ans réclamait seule d’abord puis suivie durant ces dernières années, par l’UFAC et plusieurs associations du Monde combattant comme la FNDIRP, s’inscrit dans cette volonté de rendre, non seulement hommage aux Résistantes et aux Résistants, à leurs combats et à leurs sacrifices, mais surtout que soit, en conformité à la réalité historique, restituées de manière authentique, la mémoire de ces valeurs humanistes, démocratiques et patriotiques qui motivèrent les Résistants et la lutte qu’ils menèrent. Ainsi la Nation rend hommage à ceux qui surent s’unir au sein du CNR, c’est la reconnaissance d’un évènement capital dans la lutte pour la libération de notre pays, c’est enfin justice rendue.


Je ne reviens pas sur les actions à engager pour faire vivre désormais cette belle journée de la Résistance. Le rapport d’activités les a évoquées et chaque comité aura  à cœur de se mobilier ce jour là. Ce sera l’occasion de rappeler l’importance du programme du CNR. Ce programme qui voit le jour en mars 1944, alors que la France est sous le joug de l’occupant nazi, prévoit dans son deuxième volet les mesures à prendre à la Libération. Après bien des discussions et de nécessaires compromis, c’est à l’unanimité que les hommes du CNR voteront ces mesures qui à la Libération donneront naissance aux acquis sociaux qui forment aujourd’hui encore, bien qu’attaqués de toutes parts, le socle de l’organisation de notre société. Aujourd’hui il serait irréaliste de considérer ce programme comme une quasi-vérité révélée qu’il suffirait de plaquer sur la réalité contemporaine pour en solutionner tous les problèmes.  Le monde a changé depuis 1945, les mesures du CNR, prises à la lettre, peuvent pour certaines être historiquement datées, par contre ce que nous, à l’ANACR, affirmons c’est que les valeurs de justice sociale, de démocratie économique et politique, d’intérêt général devant primer sur les intérêts particuliers, de solidarité et d’humanisme, qui les ont inspirées sont toujours pérennes. Nous nous devons de le rappeler à tous les acteurs de la vie politique, sociale et économique contemporaine, les incitants à les prendre en compte dans leurs propositions et leurs actions.


Nous avons un autre combat à mener, un combat que nous ne devrions pas avoir à mener, parce qu’en 1945, au sortir du plus terrible conflit que connut le monde, provoqué par la pire des idéologies le nazisme, on croyait la bête immonde terrassée à jamais et ses petits morts nés. Mais tous les rejetons ne furent pas détruits et très vite, ils reprirent du poil de leur bête. Dans tous les pays d’Europe, nombre de ceux qui furent condamnés pour avoir participé aux crimes engendrés par ces idéologies liberticides virent leur peine réduite ou annulé. Beaucoup furent graciés et reprirent tranquillement, au grand jour le cours de leur vie, soit en Europe en réintégrant les administrations de leur pays d’origine, soit dans des dictatures  qui les accueillirent à bras ouverts, particulièrement en Amérique latine où ils se recyclèrent dans la formation de tortionnaires, avec le soutien souvent des Etats Unis puisque la guerre froide avait commencé et que les Alliés d’hier étaient devenus les ennemis d’alors. Force est de constater que le fascisme n’a pas été totalement éradiqué en 1945. C’est pourquoi nous devons mener ce combat contre tous ceux qui véhiculent des idées directement inspirées de ce fascisme.

Alors comment s’étonner que, de nos jours, les partis d’extrême droite existent, de plus en plus actifs, distillant de façon pernicieuse mais intelligente des idées insupportables dans une démocratie. Depuis sa création, l’ANACR est pluraliste, elle n’intervient jamais dans  des domaines touchant à la politique, elle ne se positionne pas dans les divers débats politiques et sociaux actuels. Ce serait contraire à nos statuts, ce serait contraire à notre éthique pluraliste, ce serait mettre en danger toute l’association où se côtoient des personnes aux opinions diverses, hormis bien sur celles affichant des idées d’extrême-droite.  Cependant nous nous devons de réaffirmer les principes auxquels nous sommes viscéralement attachés : la démocratie, les valeurs de solidarité, de fraternité, d’égalité, le droit des peuples à vivre libres, la condamnation du racisme et de la xénophobie, la nécessité de régler pacifiquement les conflits dans le cadre de l’ONU, de lutter contre le négationnisme et les résurgences du fascisme, le respect des droits élémentaires de chacun,  la possibilité de vivre dignement.

Les Résistants et les Résistantes aspiraient à un monde en paix, plus juste, plus fraternel. Aujourd’hui on est loin de la réalisation de leurs rêves, de nombreux foyers de guerre existent, l’intolérance, le racisme, des exclusions de toutes sortes, les atteintes aux libertés en tout genre, les génocides, les épurations ethniques ou religieuses, les massacres de populations civiles sévissent. Conséquence, parmi  d’autres, de la crise sociale, morale, économique, politique, institutionnelle, que vivent nos sociétés  dans un processus de mondialisation qui paupérisent de larges couches sociales, entraînant chômage et une émigration qui suscite des craintes  dans les sociétés européennes fragilisées, d’autant que ces peurs sont instrumentalisées, partout en Europe se développent et progressent  des courants idéologiques populistes et d’extrême droite, gagnant de nouvelles couches de population, et remportant des scrutins importants dans de nombreux pays. En France, nous n’avons pas oublié l’électro choc de l’élection présidentielle de 2002 et les dernières élections européennes où  la Présidente du FN a rassemblé près de 25% des suffrages, et comment ne pas s’inquiéter des sondages qui la donnent pour l’instant, dans toutes les configurations possibles, en tête pour les élections présidentielles de 2017. Le racisme, la xénophobie, le repli nationaliste, le populisme de bas étage, l’incitation à la haine, l’islamophobie, l’homophobie, le refus des différences, le rejet des étrangers, des immigrés, de la diversité de pensée et de culture, la mise au pilori de communautés entières, comme les Roms, se répandent comme la peste et les discours de nos concitoyens sont de plus en plus décomplexés.

Nous ne considèrerons jamais le parti de Marine Le Pen, véhiculant ces idées, comme un parti  respectable, républicain, non, il est dangereux, met en péril notre démocratie et porte les germes de conflit civil. Nous mettons en garde ceux qui auraient tendance à le dédouaner  et à traiter avec lui. Le rôle de l’ANACR, qui est bien distinct de celui des partis politiques, des syndicats, des associations d’opinion, demeure essentiel. Nous devons appeler à la vigilance, et continuer comme l’ont fait depuis toujours les Résistants a mené le combat contre l’extrême droite, les groupuscules identitaires, et tous ceux qui sous des couleurs plus soft, font passer leurs sales idées dans des débats de société.

Chers Camarades, chers Amis,

L’ANACR  en menant ces combats avec constance démontre que loin d’être une association tournée uniquement vers le passé, ses objectifs sont toujours ancrés dans la réalité actuelle et que son discours reste  moderne et en prise avec le monde d’aujourd’hui. Il est de sa responsabilité de poursuivre aujourd’hui le combat des Résistants contre le fascisme, de rester des passeurs de mémoire et loin de se situer dans le champ politique et social qui est celui des partis politiques et des syndicats, d’apporter une dimension spécifique  supplémentaire, dans le combat démocratique : la connaissance du passé pour éviter de revivre les mêmes terribles errements du 20ème siècle qui ont bien failli entraîner le monde vers sa perte.

Notre volonté de continuer l’ANACR, 70 ans après la Libération et près de 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale  ne relève pas d’une forme de gâtisme. Non, c’est parce que tous, nous savons  la contribution incomparable que des hommes et des femmes, ont,  dans leur combat pour la dignité humaine pour tous et partout, apporté à la construction du monde actuel, que nous voulons avec l'ANACR que cette histoire, leur histoire, votre histoire à vous Résistants ne soit pas  tronquée, déformée, oubliée. Et pour que les jeunes générations ne se retrouvent pas sous les crocs d’une bête immonde régénérée, plus forte et plus brutale, nous nous devons d’être fidèles à l’esprit de la Résistance, aux valeurs républicaines que Résistants  et Résistants au prix de souffrances, de luttes terribles, et pour nombre d’entre eux jusqu’au sacrifice suprême, ont rétablies.

Parce que grâce à eux, à elles nous connaissons une France libre, démocratique, que la devise des révolutionnaires de 1789 s’inscrit encore sur les frontons de nos mairies, que les trois couleurs de notre drapeau flottent sur nos monuments et que la Marseillaise  est, pour nos cœurs le beau des hymnes,  nous sommes les dépositaires de leur histoire, de leurs engagements, de leurs batailles de leurs victoires. Nous  continuerons à faire vivre l’ANACR  et nous finirons par gagner les combats qu’ils nous laissent à mener dorénavant.

La Résistance  a été porteuse d’espérances pour l’Humanité. Tous ceux qui, dans le monde ont résisté, d’une manière ou d’une autre, pour changer leur vie, rendre cette planète plus belle et plus fraternelle, ont compris le message des Résistants. 

 Nelson Mandela disait : « Aujourd’hui le monde est moins ignorant. Les brumes qui nous empêchaient de voir se sont levées. " 

Salut de la FNDIRP par Michèle Josserand, Présidente départementale déléguée

C’est avec beaucoup de plaisir que je m’adresse à vous, au nom du bureau départemental de la FNDIRP. Tout d’abord, Edouard Bordet, Président, tient à s’excuser de ne pouvoir être parmi  nous ce jour et souhaite un succès aux travaux de ce congrès.

Un grand merci, à vous tous et à vos présidentes Denise Meunier et Martine Peters, de nous permettre de vous dire quelques mots en tant que organisation amie.

  Nos deux associations ont souvent œuvré, côte à côte, pour des causes justes et nécessaires afin d’accomplir au mieux un travail  de mémoire porteur d’espoir pour les plus jeunes. Une des dernières batailles, que vous avez menée et que nous avons soutenue, réside dans la reconnaissance du 27 mai comme journée nationale de la résistance. Ceci a nécessité des années d’argumentation et de pourparlers. C’est obtenu mais nous resterons, comme vous et avec vous, vigilants car nous savons pertinemment que les acquis demeurent fragiles. Nous en voulons pour  preuve le démantèlement méthodique des avancées du programme national de la résistance, démantèlement amorcé depuis plusieurs années. A la FNDIRP, nous pensons qu’il est capital de dénoncer de tels agissements. Les résistants se sont battus, certains ont donné leur vie, pour un monde plus juste. Où en sommes-nous aujourd’hui ? L’argent a pris le pouvoir, depuis longtemps, et ce au mépris du respect de l’être humain. Osons le dire, au mépris du respect des droits de l’homme.

 Les terribles événements, qui nous ont conduits à créer nos associations, ne sont pas le fait du hasard. Les oublier, ne pas  les enseigner s’apparenteraient à de l’inconscience voire à de l’irresponsabilité suicidaire. Nous avons un rôle informatif et éducatif. Sans faire un cours d’histoire, nous savons tous comment Hitler est arrivé au  pouvoir. Nos règles démocratiques ne nous mettent pas à l’abri d’un effet  boomerang, pervers. Aujourd’hui, un fléau similaire arrive en France, pays dit des droits de l’homme. La poussée du FN, du front de la haine aux relents nauséabonds, est, certes,  le résultat d’un ras le bol et d’un manque de confiance envers les dirigeants institutionnels, mais aussi d’une méconnaissance de l’histoire. Dernièrement, nous (AAMRDI, AFMD DT ISERE, ANACR,  Association Nationale des Pionniers du Vercors, Comité Bataillon Rémy Secteur 7 Rhône-Isère, FNDIRP ISEREnousavons publié un communiqué de presse, pour dénoncer la « pseudo-cérémonie » organisée à la nécropole nationale de Saint Nizier par une délégation du Front National. Nous n’accepterons aucun nationalisme, forme exacerbée et pathogène du patriotisme.

C’est à nous, associations patriotiques, de crier haut et fort le danger que peut représenter de  telles idéologies. C’est à nous, associations patriotiques, de donner les armes pacifiques, aux jeunes générations, pour lutter contre toutes les résurgences fascisantes. C’est à nous, associations patriotiques, de dénoncer sans relâche, tous les agissements contraires aux idéaux républicains, les idéaux qui étaient ceux des résistants.

Nous ne sommes pas des associations passéistes mais au contraire tournées vers l’avenir. Ensemble, nous agissons pour la paix. Ensemble, nous continuerons à le faire. Le partenariat ANACR FNDIRP n’est pas une utopie et nous ne sommes pas prêts de baisser les bras même si la route vers la liberté et la justice reste longue et semée d’embûches. Comme nos aînés et aussi par respect pour eux, donnons-nous les moyens de détruire les forces  du mal en avançant ensemble. Nous sommes et serons toujours là pour dire « non » aux pourfendeurs de la république et de la démocratie.

De la même manière que nous étions réunis pour honorer le 70ème anniversaire de la libération du territoire, nous nous donnons rendez-vous, en 2015, pour le 70ème anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie sans condition et pour celui de la libération des camps.

Nous remercions l’ANACR et les Amis de la Résistance pour son action, les valeurs qu’elle porte et qui sont aussi les nôtres. 

La motion d'orientation votée à l'unanimité

              L’ANACR de l’Isère,  réunie en Congrès le 21septembre 2014, mesure l’honneur d’être accueillie à Vienne, commune du Sud Isère,  qui a tenu toute sa place dans les combats contre l’occupant nazi et dans ceux pour la libération de la région, de la France.

                Le Congrès constate, 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’accélération de la disparition de celles et ceux qui furent les témoins de ce que fut la réalité du fascisme au pouvoir et de ses crimes, celles et ceux qui en furent les victimes, celles et ceux qui le combattirent et que l’histoire a appelé et appelle les Résistants. Cette inéluctable loi biologique met en péril notre association et risque d’impacter fortement ses activités et son rôle essentiel dans la transmission de l’histoire de la Résistance aux nouvelles générations. L’affaiblissement de l’ANACR ce serait, comme une bougie qui s’éteint, la parole des Résistants et Résistantes, qui s’éteindrait. Or il est plus que jamais nécessaire que leur témoignage ne disparaisse pas avec eux et que les combats qu’ils ont menés toute leur vie continuent.

            Le Congrès rappelle que l’ANACR  reste profondément attachée  au  principe du droit à réparation, droit imprescriptible, et au maintien des  institutions chargées de son application, en premier lieu l’Office Nationale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre – l’ONAC et ses services départementaux.

* demande que des mesures équitables soient prises pour les Résistants (es) privés de titre, et pour que des  décorations prestigieuses soient attribuées à celles et ceux qui ont combattu pour la libération de la France et la victoire des Alliés sur le nazisme.  

* s’élève contre la tendance actuelle, au niveau de l’Europe, à faire un amalgame dangereux entre les différentes  idéologies totalitaires et les régimes autoritaires du 20ème siècle, au risque de falsifier l’histoire en créant de regrettables confusions et de dédouaner ces idéologies.

* veille à ce qu’aucune falsification, déformation ou occultation ne vienne altérer la transmission de l’histoire.

* S’oppose fermement à toute confusion mémorielle redisant son attachement à la célébration nationale des grandes dates de notre histoire.

            Le Congrès constate que la longue et dure bataille menée par l’ANACR durant plus de 25 ans, pour l’instauration de la   "Journée  Nationale de  la  Résistance" le 27  mai, anniversaire  de la  création  du  Conseil  National  de  la  Résistance, a enfin porté ses fruits et salue la promulgation par  le Président de la République de  la loi votée à l’unanimité au Parlement en juillet 2013.

            Le Congrès se félicite de la célébration, souvent avec éclat, de la Journée de la Résistance, le 27 mai 2014, dans de nombreuses communes de notre département, remercie les maires de ces communes pour leur implication et les comités locaux de l’ANACR qui, fidèles au rendez vous, ont été le moteur de ces cérémonies. Le Congrès souhaite que le 27 mai 2015 soit marqué avec autant ampleur et incite les comités locaux à proposer aux communes les initiatives les plus diverses et à y participer. Il affiche sa satisfaction des cérémonies du 70ème anniversaire de la Libération et l’implication des médias pour rappeler les évènements d’une façon la plus souvent rigoureuse et historique.

            Connaître le passé est le seul moyen pour éviter que ne se reproduisent les mêmes erreurs, demain. Les Résistants et Résistantes aspiraient  à une société plus juste, fraternelle et solidaire, dans laquelle l’intérêt général primerait sur les intérêts particuliers, espérance et aspiration qu’ils concrétisèrent par le Programme du Conseil National de la Résistance dans ses dimensions humaniste, patriotique, démocratique et sociale.

            Aujourd’hui, où les acquis  inspirés du programme du CNR sont journellement remis en cause, le Congrès appelle à faire connaitre les valeurs qui ont permis ces acquis, valeurs toujours d’actualité dans le monde d’aujourd’hui qui subit une crise économique, sociale, politique, culturelle, morale de très forte ampleur.

                Le fascisme a relevé la tête et, à la faveur de ces crises que connaît le monde contemporain, retrouve une audience des plus préoccupantes alors même qu’il est toujours liberticide et porteur de haine à l’égard des minorités nationales, religieuses ou sociales, des immigrés, des autres peuples.

              Pire, au-delà des partis et groupes qui s’en réclament explicitement, son idéologie contamine des forces qui, par proximité politique ou par opportunisme électoral, reprennent sous une forme atténuée mais non moins dangereuse son discours d’ordre et de xénophobie, et elle diffuse dans notre société, notamment au sein d’une partie de la jeunesse révoltée par ses conditions de vie présentes et son manque de perspectives d’avenir.

            Le Congrès s’inquiète de l’aggravation, en Europe et au-delà,  de l’influence  des partis d’extrême droite qui obtiennent des scores importants dans des élections nationales, leur permettant de peser sur la politique de leur pays.  En France les dernières élections européennes ont placé le Front National en tête  des résultats avec 25 % de votes favorables et  ont donné la parole aux tenants d’idées néo-fascistes, nationalistes, véhiculant la haine, l'exclusion, le racisme, la xénophobie.

             Le Congrès refuse toujours  de considérer ce parti d’extrême droite, héritier d’idéologies qui ont conduit la France et le Monde à la quasi destruction et à  l’horreur suprême de la Shoah, comme une formation politique respectable, malgré l’entreprise de dédiabolisation engagée depuis quelques années par Marine Le Pen. Le Congrès rappelle les graves risques que toutes faiblesses ou compromissions à l'égard de ces idées font courir à la République et à la Démocratie.

            Le Congrès dénonce la stigmatisation des étrangers, la haine de la diversité attisée par un discours populiste, la violence faite aux minorités, la criminalisation et l’expulsion manu militari de communautés misérables, la dangereuse stigmatisation de certaines religions. Il demande solennellement au gouvernement de traiter ces difficiles problèmes avec humanité, en se souvenant des valeurs et des espérances pour lesquelles ont combattu les Résistants  et du message des Déportés(es) – plus jamais ça !

            Les Résistants et Résistantes qui surent prendre les armes au péril de leur vie et s’unir contre l’occupant allemand et sa puissante armée, étaient des humanistes qui haïssaient la guerre, étaient les porteurs de l’espérance d’une France et d’un monde démocratique, libre  et en Paix.

            Le Congrès constate avec inquiétude qu’en ce début de 21è siècle, loin d’un monde en paix, de nombreux foyers de guerres naissent où la  violence remplace la négociation, faisant peser sur des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, représailles, terreurs, tortures, massacres, misères, souffrances, destructions, dans les  pays du Moyen Orient comme la Syrie, d’Afrique noire comme le Mali, d’Europe comme  l’Ukraine.

            Le Congrès s'élève contre toutes formes de terrorisme, collectif, individuel ou d'Etat et demande que l'ONU retrouve ses prérogatives, joue son rôle pour résoudre de façon pacifique les conflits qui font peser un réel danger de guerre sur l'ensemble de la communauté et suggère qu’il serait temps de prendre en compte les évolutions  géopolitiques de ce 21ème siècle, et pour plus d’efficacité de repenser le fonctionnement de l’ONU, et du conseil de sécurité.

           2014 et 2015 sont des années marquantes pour la mémoire, l'ANACR sera activement présente à ces rendez-vous. Consciente que son rôle n’est pas encore achevé, l’ANACR dans le respect du pluralisme qui l'anime, comme il guida la Résistance, invite ceux et celles qui partagent ses valeurs et ses idéaux à la rejoindre, pour continuer le combat antifasciste qu'elle n'a cessé de mener depuis sa création,

             Le Congrès appelle les jeunes d'aujourd'hui, à être vigilants, à se mobiliser pour leur avenir, à faire vivre les valeurs humanistes de la Résistance, socle inaliénable de notre République.  Confiant dans la jeunesse de notre pays pour protéger la Démocratie, le Congrès leur adresse son fraternel et combatif salut.

 Pour une ANACR forte et active afin de garder  vivants aujourd'hui et  demain les idéaux de la Résistance, de la Libération et de la Victoire.

 Vienne le 21 septembre 2014 

Allocution de clôture par Denise Meunier, Présidente départementale

Avant de nous séparer, je voudrais vous dire à quel point cela me fait chaud au cœur de vous voir aux côtés des Résistants, Amis et Amies aussi nombreux et aussi fidèles, toujours résolus à soutenir et relayer au besoin notre ANACR, à faire vivre et transmettre nos valeurs de liberté, de solidarité, de justice sociale si bien exprimées par notre programme du CNR, à combattre le racisme, les intégrismes, la xénophobie et les discriminations, à répandre nos idéaux de respect de la dignité humaine et de paix.

 Je salue votre engagement et je vous encourage à le poursuivre sans relâche car c'est encore et toujours aussi nécessaire. Rien n'est jamais définitivement acquis, on le déplore aujourd'hui encore avec le développement de l'extrême droite dans de nombreux pays européens et même en France où, à la faveur des difficultés économiques et sociales, les lepénistes intensifient leur sale besogne, sous des apparences moins agressives mais dont les bases liberticides et de haine sont inchangées.

 Il y a 70 ans nous rêvions d'un avenir toujours plus juste et plus humain. Certes, il y a eu des avancées, mais il reste encore beaucoup à faire et il y a toujours de nouvelles attaques pour tenter de nous faire revenir en arrière. Il nous faut préserver et fortifier l'esprit de Résistance, toujours savoir dire non à tout ce qui porte atteinte aux libertés et au respect de la dignité humaine. Il nous faut être toujours plus vigilants pour sauvegarder ce qui a été si durement acquis et rendre possibles de nouveaux progrès.

Notre Congrès témoigne des efforts déjà accomplis en ce sens et nous faisons confiance aux nouvelles générations pour les poursuivre.

 

 Cérémonie patriotique à la stèle de la Résistance

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Thierry Kovacs Maire de Vienne et  Georges Pippard

 

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Erwan Binet Député de l'Isère et Sylvette Rochas Conseillère Générale

 

 

 

 

 

 

 

 

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