Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A.N.A.C.R. ISERE
A.N.A.C.R. ISERE
Publicité
Derniers commentaires
A.N.A.C.R. ISERE
  • blog d'information relayant les activités de la section isèroise de L'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. 64 rue Ampère - 38000 Grenoble Tél : 04 76 47 04 49 / Fax : 04 76 47 43 21
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Visiteurs
Depuis la création 30 555
13 janvier 2012

Les rendez-vous de la Résistance 2011 / 2012

programmeanacr


Vendredi 9 décembre

20.00 : Tous au Larzac

(Christian Rouaud, France, 2011, 120’)

Mon Ciné, Saint-Martin-d’Hère. En présence de Christiane et Pierre Burguière, protagonistes du film.

 

Jeudi 12 janvier

17.30 : Rencontre autour de l’histoire de la Résistance

en présence de Pascal Convert (réalisateur) et Raymond Aubrac (sous réserve). Auditorium du Musée de Grenoble.*

 

20.00 : Raymond Aubrac, les années de guerre

(Fabien Béziat et Pascal Convert, France, 2010, 105’)

Auditorium du Musée de Grenoble.* En présence de Pascal Convert.

 

Jeudi 19 janvier

18.30 : Le cinéma néoréaliste italien et la Résistance : l’exemple de Païsa (Roberto Rossellini, Italie, 1946)

Palais du parlement, Grenoble.* Intervention d’Olivier Forlin, historien. Projection-débat organisée dans le cadre des jeudis du parlement, en collaboration avec le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des droits de l’Homme.

 

Mardi 7 février

20.30 : Le silence de la mer

(Jean-Pierre Melville, France, 1947, 86’)

La Vence Scène, Saint-Égrève. En présence de Éric Marchand, professeur d’histoire.

 

Jeudi 9 février

18.30 : Le temps d’un répit

(André Waksman et Elena Bedei, France, 2009, 57’)

Palais du parlement, Grenoble.* En présence d’André Waksman, réalisateur. Projection organisée dans le cadre des jeudis du parlement, en collaboration avec le Musée de la Résistanceet de la Déportation de l’Isère – Maison des droits de l’homme.

 

Lundi 5 mars

18.00 : Raymond Aubrac, les années de guerre

(Fabien Béziat et Pascal Convert, France, 2010, 105’) Espace Schoelcher (salle Prouté), Seyssins.*

En présence de Raymond Aubrac (sous réserve) et Pascal Convert. Projection organisée dans le cadre de la semaine “Mémoires et Résistances“ de Seyssins, en collaboration avec l’Association des amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation de l’Isère.

 

Jeudi 8 mars

18.00 :  Sœurs en Résistance

(Maïa Wechsler, USA, 2000, 56’) Espace Schoelcher (salle Prouté), Seyssins.* En présence de Marie-Jo Chombart de Lauwe, résistante-déportée, présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation. Projection organisée dans le cadre de la semaine “Mémoires et Résistances“ de Seyssins, en collaboration avec l’Association des amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation de l’Isère.

 

Vendredi 23 mars

20.00 :  La bataille du rail

(René Clément, France, 1945, 85’)

Le Diamant, Pont-de-Beauvoisin. En présence d’anciens cheminots résistants.

 

Jeudi 29 mars

18.30 : Présentation de l’ouvrage de Imre Boc, Grenoble de l’Occupation à la Liberté (PUG),

Palais du parlement, Grenoble.* En présence de l’auteur. La présentation du livre sera précédée de la diffusion du film « Ètrangers et nos frères pourtant… ». Les FTP-MOI dans la résistance grenobloise (Claude Collin et Denis Cugnod, France, 1994, 26’)

Présentation organisée dans le cadre des jeudis du parlement, en collaboration avec le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des droits de l’homme et les Presses universitaire de Grenoble.

 

Jeudi 5 avril

20.00 : Nuit et brouillard

(Alain Resnais, France, 1955, 32’)

Le Diamant, Pont-de-Beauvoisin. En présence d’anciens déportés.

 

Mardi 15 mai

18.30 : On l’appelait Tommy

(Philippe Fréling et Alain Blottière, France, 2011, 71’)

Bibliothèque du centre ville, Grenoble.* En présence de Philippe Fréling, réalisateur  et de Claude Collin.

 

Jeudi 31 mai

20.30 : Walter, retour en résistance

(Gilles Perret, France, 2009, 86’)

Espace culturel Odyssée, Eybens.* En présence du réalisateur et de Walter Bassan, résistant-déporté.

 

Samedi 2 juin

15.00 : Entre deux feux

(Aline Holcman, France, 2011, 52’)

Bibliothèque Kateb Yacine, Grand place, Grenoble.* En présence d’Aline Holcman, réalisatrice.

 

*Entrée libre dans la limite des places disponibles.


Tous au Larzac

(Film documentaire de Christian Rouaud, France, 2011, 120’)

Un jour d’octobre 1971, Michel Debré, ministre de la défense, prend sans concertation préalable, la décision d’agrandir le camp militaire du Larzac, de 3000 à 14 000 hectares. De son bureau parisien, il déclare : « Nous choisissons le Larzac, c’est un pays déshérité. » Il provoque ainsi une vague unanime de protestation en Aveyron, le début d’une incroyable lutte qui durera dix ans jusqu’aux élections présidentielles de mai 1981…

                                                                                                                                                                                                              

Raymond Aubrac, les années de guerre

(Film documentaire de Fabien Béziat et Pascal Convert, France, 2011, 105’)

“Le parcours d’un homme comme Raymond Aubrac qui est, avec sa femme Lucie Aubrac, l’une des figures emblématiques de la Résistance renvoie forcément à ces années d’occupation dont on croit connaître l’essentiel. Mais ce film, loin de statufier celui qui d’ailleurs s’y refuse, est d’abord une lecture de ce qu’est un engagement personnel dans la lutte contre les Allemands et le régime de Vichy.“ (Gilles Heuré, Télérama)

 

 Projection-débat : Le cinéma néo-réaliste et la Résistance italienne : l’exemple de «Paisa» de Roberto Rossellini (Italie, 1946)

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le cinéma italien connaît un important renouveau placé sous le signe du néo-réalisme. Étroitement liés au contexte historique de la guerre et à celui de l’Italie libérée, les films néo-réalistes proposent une représentation sociale de l’histoire récente. Sorti en 1946, Paisa de Roberto Rossellini permettra de débattre des questions liées à l’histoire de l’Italie des années 1943-1945 et aux rapports étroits que le cinéma a alors entretenus avec l’histoire.

Avec Olivier Forlin, historien, maître de conférences à l’Université Pierre-Mendès-France de Grenoble.

 

 Le silence de la mer

(Film de Jean-Pierre Melville, France, 1947, 86’)

Lors de la seconde guerre mondiale, un officier allemand loge chez un vieux monsieur et sa nièce. Amoureux de la France et de sa culture, l’officier leur rend visite chaque soir pour les entretenir de ses diverses réflexions. Mais les habitants opposent à leur locataire un silence déterminé. Tel l’ouvrage de Vercors qui parut clandestinement en 1941, ce premier film de Melville fut conçu dans des conditions identiques… sans autorisation du CNC.

 

1943, Le temps d’un répit

(Film documentaire d’André Waksman et d’Elena Bedei, France, 2009, 57’)

Film sélectionné au FIGRA 2010.

En 1943, avant un « exode » forcé à travers les Alpes, un millier de Juifs venus de toute l’Europe, traqués par le régime de Vichy, ont trouvé refuge non loin de Nice, à Saint-Martin-Vésubie, dans la zone d’occupation italienne. C’est ce constat insolite – une armée d’occupation qui protège une population occupée – qui a donné envie à André Waksman d’interroger témoins et historiens sur les raisons de gestes individuels et collectifs qui, à titre personnel, lui ont sauvé la vie.

 

 Sœurs en résistance

(Film documentaire de Maïa Wechsler, USA, 2000, 56’)

Elles ont vingt ans lorsque, au mois de mai 1940, date d’entrée des troupes allemandes dans Paris, elles s’engagent dans la Résistance. Germaine Tillon participe au réseau du Musée de l’homme. Geneviève de Gaulle rejoint le réseau Défense de la France. Jacqueline Pery d’Alincourt travaille dans le Conseil national de la Résistance. Anise Postel-Vinay fait du renseignement au profit des Anglais. L’une après l’autre, elles sont arrêtées par la Gestapo et mises en prison puis déportées. Réunies soixante ans après, devant la caméra de Maïa Wechsler, elles se souviennent.

 

 La bataille du rail

(Film de René Clément, France, 1946, 85’)

Dans une gare de province, deux hommes, le chef de gare et son adjoint, organisent la résistance : passage de fugitifs, de courrier, de tracts. Des sabotages ont lieu. Des otages sont fusillés… Ce premier film sur la Résistance, sorti en 1946, rend hommage à l' ngagement des cheminots contre l’occupant nazi. Mi-documentaire, mi-film de fiction, La bataille du rail reste d’une grande richesse historique.

 

 Présentation d’ouvrage : «Grenoble de l’Occupation à la Liberté»,

roman historique d’Imre Bóc (Presses universitaires de Grenoble, Collection Résistances)

Ce texte se présente comme un « roman historique », mais, comme l’auteur le précise dans un chapitre final, la plupart des événements et des personnages relèvent de la réalité. Dans ce livre, Imre Boc, qui a été résistant à Grenoble, évoque les semaines qui ont précédé et suivi la libération de la ville. Il le fait avec beaucoup d’émotion, mais aussi sans le moindre angélisme. Ce qui fait vraiment la valeur de ce texte, c’est son authenticité et son respect de la complexité des situations d’alors. La présentation du livre sera précédée de la diffusion du film documentaire « Étrangers et nos frères pourtant… » Les FTP-MOI dans la Résistance grenobloise, un film documentaire de Claude Collin et Denis Cugnod, France, 1994, 26 min.

 

 Nuit et brouillard

(Film documentaire d’Alain Resnais / Texte de Jean Cayrol, France, 1955, 32’)

Commande du Comité d’histoire de la Seconde guerre mondiale, ce film traite de la déportation et des camps de concentration nazis. Devant l’horreur, les auteurs ont préféré la mémoire insupportable à l’oubli. D’insoutenables images d’archives, des images en couleur des camps à l’abandon et un texte volontairement froid et accablant font de ce film un chef-d’œuvre  qui a marqué les mémoires

 

 On l’appelait Tommy

(Film documentaire de Philipe Fréling et Alain Blottière, France, 2011, 71’)

Thomas Elek est né à Budapest le 7 décembre 1924 et mort fusillé avec ses camarades du groupe Manouchian, le 21 février 1944. Élève du lycée Louis-le-Grand, il quitte l’établissement en juin 1941 pour s’engager dans la Résistance . En juin 1942, il est recruté par les FTP-MOI et participe à plusieurs attentats contre l’occupant. Arrêté le 21 novembre 1943, il est exécuté trois mois plus tard, après avoir été torturé.

 

 Walter, retour en résistance

(Film documentaire de Gilles Perret, France, 2009, 86’)

Qu’avons-nous fait des idéaux de la Résistance ? Qu’est-ce que « résister » aujourd’hui ? Ce sont ces questions qui se posent en filigrane à travers ce portrait de Walter, ancien résistant, déporté à Dachau… et voisin du réalisateur. Aujourd’hui, cet homme pétillant de dynamisme consacre l’essentiel de son temps à témoigner dans les écoles. Témoigner pour que les jeunes d’aujourd’hui soient aussi vivants et résistants que lui. Il incite à la vigilance dans un monde où consommation et individualisme ne laissent plus beaucoup de place à une réflexion collective.

 

 Entre deux feux

(Film documentaire de Aline Holcman, France, 2011, 52’)

Par-delà les mésententes, les hommes et les femmes du Vercors ont constitué la matrice de la résistance. Entre soutien forcé et volontaire, ils ont rendu possible l’héroïsme des combattants avant que ne s’abatte sur eux les derniers soubresauts de la guerre ; ils ont apporté l’espoir, la nourriture, l’humaine chaleur… Sans leur soutien, maquisards et réfugiés auraient-ils pu survivre ?


Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité